L’Almanach paysan (livraison à partir du 15 octobre)
Réf.: L'Almanach paysanAprès Contexte France qui présente le contexte historique et quotidien au fil des siècles (c’est-à-dire sur le temps long), voici L’Almanach paysan qui vous propose de découvrir nos ancêtres ruraux au fil des saisons (c’est-à-dire sur le temps court, celui d’une année), selon le calendrier agro-liturgique, avec son rythme de travaux agricoles saisonniers et ses fêtes profanes et religieuses.
Un ouvrage de 384 pages qui propose une vision inédite sur les pratiques agricoles, les croyances, les superstitions et la culture populaire de vos ancêtres paysans.
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Auteur : Thierry Sabot.
384 pages.
Format 21 x 29,7 cm.
324 illustrations.
Impression tout en couleurs.
Dos carré collé cousu.
Poids théorique : 1600 g.
Isbn : 9782918315230.
Date de parution : 15 octobre 2024.
Mise à jour du jeudi 15 octobre :
L'ouvrage est disponible depuis le mardi 15 octobre.
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Un voyage à travers les calendriers agraire et liturgique
Parce que l’Almanach était bien souvent le seul livre que possédaient nos ancêtres ruraux, cet ouvrage est conçu comme un Almanach, avec ses calendriers solaire et lunaire, ses invocations religieuses, sa kyrielle de saints protecteurs, ses pèlerinages, ses conseils agricoles, ses foires et ses dictons de sagesse populaire... mais il est bien plus qu’un Almanach ! Il est surtout un livre d’Histoire qui se veut le témoignage d’un passé oublié... Celui d’une France rurale perdue, avec son rythme régulier de festivités et de travaux agricoles saisonniers, ses gestes du quotidien, ses traditions, ses croyances, ses superstitions, ses usages anciens et ses vieilles pratiques ancestrales.
Tout un héritage de famille que nos aïeux avaient reçu, conservé puis qu’ils s’étaient transmis à chaque génération sans jamais l’abandonner... jusqu’au tournant du XXe siècle où, pour la première fois de son histoire, la France comptait plus de citadins que de paysans. Parce que je suis né au milieu des années soixante de ce siècle à son tour devenu ancien, parce que j’aurai bientôt atteint l’âge de mes grands-parents et de mes parents à la fin de leur existence, il m’a semblé nécessaire de retrouver ce monde finissant, seulement effleuré dans ma petite enfance et dont il ne me reste, au gré de ma mémoire, que quelques « rubans » de souvenirs, quelques émotions furtives et quelques sentiments fugaces.
Par chance, malgré la distance, ce monde enfoui est encore perceptible pour qui veut bien se donner la peine de gratter le vernis du temps et de faire quelques recherches dans les archives, les grimoires, les ouvrages techniques des anciens agronomes, les revues des sociétés savantes et les ouvrages des folkloristes du XIXe siècle. Il l’est aussi dans le travail de certains de nos agriculteurs actuels qui, avec leurs moyens modernes, retrouvent et perpétuent le langage et le savoir-faire de leurs lointains ancêtres paysans. Il l’est également dans la mémoire des lieux et dans nos paysages si l’on prend le temps de lire dans la pierre le témoignage des pardons sacrés, des croix processionnelles, des fontaines miraculeuses, des mégalithes levés, des ponts du Diable et autres monuments teintés de superstition. Il l’est encore si l’on interprète les légendes dorées des saints comme la survivance païenne de l’ancienne mythologie antérieure au christianisme. Il l’est enfin si l’on admet que toutes nos fêtes religieuses sont venues recouvrir d’un voile chrétien les anciennes fêtes païennes dont l’origine et la signification plongent dans la nuit des temps antiques : celtique et romain.
En suivant une approche calendaire, au rythme des travaux agricoles saisonniers et des cérémonies profanes et religieuses, voilà le cadre du voyage dans le temps que je vous propose au fil des pages de cet almanach. Vous ne serez pas étonné d’y rencontrer François Rabelais, le poète Claude Gauchet, les abbés Thiers, Pochard, Jean Lebœuf, Aulanier, mais aussi Jacques de Voragine, Hildegarde de Bingen, le missionnaire Michel le Nobletz, le curé d’Ars, Gargantua, la fée Mélusine, le Dahou, la Grand’ Gueule, la Maisnieye-Hennequin, la Tarasque, le fantôme de la Brie, Olivier de Serres, le sieur de Gouberville, Madame Gacon-Dufour, Anatole Le Braz, Frédéric Mistral, Eugène Le Roy, Émile Guillaumin, Henri Vincenot, Émile Zola et toute une foule de saints protecteurs et « merveilleux »...
J’espère que vous aurez autant de plaisir que j’en ai eu à retrouver ce passé effacé de nos mémoires, à le voir reprendre vie devant vous. En le ressuscitant, en quelque sorte, je paie ma dette envers nos anciens.
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